court métrage |
Tu es la pluie dans ma sécheresse |
Documentaire |
1920x1080, 16:9 |
24 |
2024 |
Centre Pompidou |
capture d’écran, Tu es la pluie dans ma sécheresse, 1920x 1080
capture d’écran, Tu es la pluie dans ma sécheresse, 1920x 1080
capture d’écran, Tu es la pluie dans ma sécheresse, 1920x 1080
capture d’écran, Tu es la pluie dans ma sécheresse, 1920x 1080
capture d’écran, Tu es la pluie dans ma sécheresse, 1920x 1080
capture d’écran, Tu es la pluie dans ma sécheresse, 1920x 1080
1 / 8
description
Magalie, Maunie, Sylvana, Charlay, Matthias, Émilie, Vladimir, et Saskia, habitent Evry-Courcouronnes et Ris-Orangis.
Ils ont tous et toutes entre 18 et 25 ans et se trouvent en situation de réinsertion ou de réorientation professionnelle.
Ils ont participé aux Escales 2024.
Ce programme, financé par la Préfecture d'Île-de-France, leur a proposé d'imaginer, d'inventer et de jouer une performance inspirée par une œuvre de leur choix, issue de la collection permanente du Centre Pompidou. Le Centre leur a proposé de nombreuses activités afin de les préparer à cet événement : coaching théâtral, visite de musée, parkour, etc. Ces rendez-vous réguliers ont été le cadre de nos rencontres.
crédits
Magalie MUZURET
Maunie PECH
Sylvana PENGA
Evode-Charlay SYNDA
Matthias ROZOTTE
Émilie BOLIVAR GOMEZ
Vladimir ENNOYOTIE
Saskia KATHIANA LINDOR
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court métrage |
[en développement] Sans Fleur, ni couronne
|
Fiction |
numérique, couleur, son |
20 |
2024-2025 |
Futur Antérieur Production |
sans titre, 60x90 cm, c-print, 2023
synopsis
Dalva a 56 ans, le même jour elle est conviée à deux cérémonies : la célébration de son départ à la retraite anticipée et l’enterrement d’une vieille amie. Un chien qui se téléporte, une poudre blanche mystique, une pierre vaporeuse. Une journée larmoyante qu’elle traverse dans un présent à -venir asséché.
intention
Sans fleur, ni couronne est une expression consacrée par les usages afin d’inciter à la sobriété face à la mort. Il s’agit de refréner tout achat compulsif, d’économiser et de simplement faire acte de présence. C’est aussi une injonction qui normalise un recueillement, qui l’harmonise dans une forme organisée et balisée. Une exigence de sobriété qui participe à circonscrire l’étendue du drame en conditionnant la forme de la consolation.
L’organisation de chacun.e face à la mort, face à la disparition tangible ou immatérielle convoque à la fois des questions d’ordre spirituel, moral et politique qui sont au cœur du film que je souhaite réaliser.
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court métrage |
La Communauté des Larmes |
Fiction |
2048 x 858, 2,39 : 1 |
15 |
2021 |
Le Fresnoy |
captures d’écran, La Communauté des Larmes, 2048 x 858
captures d’écran, La Communauté des Larmes, 2048 x 858
captures d’écran, La Communauté des Larmes, 2048 x 858
captures d’écran, La Communauté des Larmes, 2048 x 858
captures d’écran, La Communauté des Larmes, 2048 x 858
1 / 5
synopsis
Deux individus, se retrouvent sur un terrain vague en pleine nature. Ils sont demi-frères et ne se sont pas revus depuis longtemps. Ils ont tous deux hérité de ce terrain et s'apprêtent à le vendre. Sans raison apparente, l'un pleure. À l'aune d'un deuil bouleversant, d'une extrême déception ou plus largement lorsque la douleur est si sidérante que seul il nous apparaît impossible de la surmonter alors l'autre peut devenir consolateur.
intention
À l’aune d’un deuil bouleversant, d’une extrême déception ou plus
largement lorsque la douleur est si sidérante que seul il nous apparaît impossible de la surmonter
alors l’autre peut devenir consolateur.
De cette rencontre peut se nouer un lien fragile et précaire. Une relation ténue qui se
construit dans le tâtonnement, dans les tentatives maladroites, et qui parfois parvient à ses
fins, soulager l’autre d’une partie de sa peine. Si cet échange est instable, c’est qu’il n’existe pas
de méthode globale, ou de parcours balisé pour atteindre les émotions de l’autre. Dans ce désert
sans repère, une seule règle proposée : la « loi du tact 1 ». C’est-à -dire la conscience chez le
consolateur de la nécessité de pondérer son approche. Trop charnelle, et elle serait intrusive, trop
distante et elle serait perçue comme indifférente. L’accès à l’autre requiert un « touché », d’autant
plus complexe qu’il reste encore à trouver « les mots ». Et comment savoir quoi dire, quoi donner Ã
celui qui parfois ne sait pas encore nommer l’étendue de ce qu’il a perdu. C’est cet équilibre vacillant
que j’ai souhaité mettre en scène.
1. Jacques Derrida, Le toucher, Jean luc Nancy, éd. du seuil, France, 2000
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court métrage |
L'Énergie du Désespoir |
Fiction |
1998 x 1080, 1,90: 1 |
27 |
2020 |
Le Fresnoy |
captures d’écran, L’énergie du désespoir, 1998 × 1080
captures d’écran, L’énergie du désespoir, 1998 × 1080
captures d’écran, L’énergie du désespoir, 1998 × 1080
captures d’écran, L’énergie du désespoir, 1998 × 1080
captures d’écran, L’énergie du désespoir, 1998 × 1080
1 / 6
synopsis
Quatre collègues se rencontrent pour la première fois, ils participent à un escape game organisé par leur entreprise. Dès leur arrivée, tout semble déjà résolu, l'espace est en désordre, les cadenas sont déverrouillés et le coffre est ouvert. Incertains de la réalité de leur situation, ils se lancent dans une recherche désespérée. Le film est construit sur la base d'un postulat initial : l'espace dans lequel se trouvent les protagonistes est un environnement post-apocalyptique.
intention
Le film est construit sur la base d’un postulat initial : l’espace dans lequel se trouvent les protagonistes est un environnement post-apocalyptique. Un escape game déjà joué, déjà réalisé, épuisé de sa substance scénaristique, où les objets sont usagés, sans utilité, où les énigmes sont déjà résolues, devient la métaphore d’un monde après la fin. Un monde sans espoir, sans consolation, dans lequel on se confronte à la disparition du sens. Ce parti pris fictionnel configure le reste du film : comment l’expérience fictionnelle de la fin du monde nourrit-elle une pensée critique contemporaine ?
De plus, chacun des quatre personnages — salarié d’une grande entreprise a subi dans son parcours professionnel l’expérience d’une aliénation, consciente ou non. Une emprise, un conditionnement, un déni de réalité ; chacun apporte son trouble individuel. Depuis quelque temps, je m’intéresse aux formes de révoltes liées à ces métiers qualifiés, confortables qui échouent pourtant à satisfaire. Des métiers qui participent à l’invention de nouveaux maux, tels que le « Brown out » (la perte du sens de son travail).
Enfin, ce film aborde aussi la question du « corps ». Celui des personnages d’abord. Le corps oublié et négligé dans leur environnement professionnel. « S’occuper » de son corps devient une nécessité ou à l’inverse une culpabilité quand ils y renoncent. Ces corps seront ceux qui évolueront tout le long du film et qui progressivement se transformeront en langage. Le geste, le mouvement, la posture, la démarche seront les moyens de nouvelles communications entre les protagonistes. Le corps s’emploie donc aussi sous sa forme figurée : le corps social, celui qui fait le groupe, la communauté.
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vidéo |
Le jeu de la Fugue, I, II, III, IV |
Expérimental |
1920 x 1440, 4/3 |
18 |
2019 |
Autoproduction |
capture d’écran, le jeu de la Fugue, I, II, III, IV, 1440 x 1080
capture d’écran, le jeu de la Fugue, I, II, III, IV, 1440 x 1080
capture d’écran, le jeu de la Fugue, I, II, III, IV, 1440 x 1080
capture d’écran, le jeu de la Fugue, I, II, III, IV, 1440 x 1080
capture d’écran, le jeu de la Fugue, I, II, III, IV, 1440 x 1080
capture d’écran, le jeu de la Fugue, I, II, III, IV, 1440 x 1080
1 / 6
intention
La fugue comme une fuite dont on se sait revenir. Comme un jeu où l’on prétend s’échapper pour finalement réintégrer le quotidien. Une révolte fantasmée, sans conséquence. Quatre personnages s’échappent sans prendre de risque, dans le rythme d’une vie orchestrée par le travail. Cette vidéo est une succession de portraits, seuls devant la caméra les protagonistes font le récit mis en scène de leur « fugue ». Autrement dit, le récit de leur révolte, réprimée dans leur environnement professionnel aliénant, qui se libère et se déploie dans leur autofiction.
résumé
Hélène est ingénieure, elle produit des fragments de robots-trieurs sans réellement comprendre dans quoi ils s’insèrent et où ils se retrouveront. Hypolite passe son temps à écrire des livrets de comptabilité qui dans la plupart des cas se destinent à l’archivage et sont finalement détruits. Il sait cependant que si une succession de coïncidences rares déstabilisait l’entreprise, alors seul son livret en permettrait la survie. Mathilde est ouvreuse dans un grand théâtre, où à la moindre erreur les clients réclament de parler à un supérieur. Enfin, Patrick est l’exception, son travail ne le dérange pas. Son accomplissement personnel est concentré sur la salle de gym, où pour la première fois il est parvenu à trouver la succession d’exercice idéal réduisant au minimum les courbatures et la fatigue musculaire.
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vidéo |
Romantic Gesture |
Expérimental |
1920 x 1080, 4/3 |
13 |
2018 |
Salon de Montrouge |
capture d’écran, Romantic Gesture, 1920x 1440
capture d’écran, Romantic Gesture, 1920x 1440
capture d’écran, Romantic Gesture, 1920x 1440
capture d’écran, Romantic Gesture, 1920x 1440
capture d’écran, Romantic Gesture, 1920x 1440
1 / 5
synopsis
Un jeune acteur, seul dans un espace clos, exprime sa rage.
Il vient de participer au tournage d’un film, l’adaptation cinématographique d’un roman
romantique du XIXe siècle. Dans un monologue, où l’argumentaire rationnel laisse la place Ã
une appropriation émotionnelle, il s’emporte et critique le résultat final, l’échec du film à rendre compte
de la complexité de l’œuvre littéraire. Der Hagestolz (L’Homme sans postérité) est un roman d’apprentissage
romantique (1844) écrit par l’auteur autrichien Adalbert Stifter.
intention
Cette vidéo est une adaptation d’une nouvelle romantique d’Adalbert Stifter, « L’homme sans postérité ». Avant d’en commencer la réalisation, je souhaitais m’approprier ce récit afin de retranscrire au plus près l’intensité et la concision du texte. Peu importe mes essais d’écriture, mes déplacements sur « les traces » de l’auteur, mes tentatives de mise en scène fidèle ou abstraite, rien de ce que je faisais ne semblait capable de rendre compte de la complexité du texte. C’est à travers la mise en scène de ma propre expérience de recherche qu’une voie d’accès vers mon sujet s’est manifestée. J’ai donc composé la vidéo autour d’un seul personnage. Un jeune acteur, dans un espace clos, qui exprime sa rage. Il raconte sa participation à l’adaptation cinématographique d’un roman romantique du XIXe siècle. Dans un monologue, où l’argumentaire rationnel laisse place à une appropriation émotionnelle, il s’emporte et critique le résultat final. Dans mon adaptation, les paysages « état d’âme », l’écriture lyrique et retenue, l’obsession du détail si caractéristique de l’œuvre ne sont pas mis en image, mais évoqués dans la parole passionnée d’un jeune homme. La scénographie, le décor, les costumes participent à suggérer l’œuvre originelle.
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vidéo |
Fragility and Obsolescence |
Expérimental |
1920 x 1080, 4/3 |
10 |
2017 |
HEAD – Genève |
intention
En septembre 2016, le centre de prévention, d’insertion, et de citoyenneté (CIPC) ouvre ses portes. Il est désigné comme le premier centre de « deradicalisation » français. Ses moyens, son organisation, son existence sont constamment débattus. Son accès est restreint, ses alentours hyper-sécurisés, il est inaccessible aux journalistes encore moins aux artistes. Cette vidéo est le récit d’une tentative d’appréhension : la mise en place d’une stratégie narrative, dans le but de générer une Représentation de ce territoire physique, esthétique et philosophique. Marie-Jose Mondzain, dans son essai « Confiscation » propose une reappropriation du terme clivant : « Deradicaliser ». Il devient une fois extrait de sa définition réductrice (inverser une croyance extrémiste), le moyen de révéler fragilité et obsolescence dans le réel. C’est depuis ce postulat conceptuel que la vidéo est organisée, montée et réalisée.
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vidéo |
A Futuristic Movie Set-Up |
Expérimental |
1920 x 1080, 4/3 |
8 |
2016 |
HEAD – Genève |
intention
Le Futuroscope est un parc d’attractions futuriste, construit au début des années 1980 en France près de Poitiers. Il fut dédié aux nouvelles technologies permettant la monstration et la diffusion de l’image. Enfermée dans ses fondations, une profession de foi témoigne des ambitions humanistes de son architecte Denis Laming. Cette vidéo hybride croise les formats de la bande-annonce, du documentaire et du court métrage. Différents types d’images s’entremêlent : des archives sur la création du lieu, des compositions en images de synthèse, le making of d’un film potentiel. Le récit propose une version alternative du parc, fragmentaire et fictionnelle, une vision uchronique : Futuropolis. Entre appropriation et détournement des codes filmiques de la science-fiction, cet essai est aussi l’occasion de mettre en forme des questionnements propres à l’image ; sa capacité à piéger, à témoigner, à se falsifier.

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